Christ et l'aspirant disciple SL & LM

26/04/2014 17:27

Synthèse du Maître SL

Les disciples sur la voie venant au Col du Feu devraient être dans la Joie au Cœur, du Nouveau : se baigner de l’Energie de Christ, et être réceptif à la Chance divine donnée : « les hommes devraient être à genoux de Gratitude » disait Maître Sérapis le 17 Mars 2012.

 

Au vu des maladresses, incompréhensions et faux-semblants, illusions et profits que LM et moi avons constatés, vécus, subis par Amour pour Christ, il est temps de faire le point et de dire : ça suffit ! L’heure est passée de se Servir du Christ à des fins personnelles.

Il est vrai que Christ prouve Son Amour sans imposer la réponse et invite l’aspirant-disciple à répondre implicitement à Son Don à travers moi, SL.

Le Don de Christ est à  chaque instant, dans la respiration quotidienne mêlant l’acte humble à la grandeur de l’adombrement et à son But.

Qu’en retient l’aspirant inondé de tant d’Amour, d’attention de LM et SL, de l’Energie du Christ constante ?

Répond-il au don dans l’humilité et la gratitude, dans le don de soi pur et entier ?

Il lui est tant donné qu’il glisse vers le divin ordinaire qu’il estime légitime : « c’est normal, je reçois un dû puisque j’ai été autorisé à venir, c’est que j’en suis digne et je viens me nourrir, me servir de mon droit. SL et LM sont là pour cela. ».

Et le Maître devient le serviteur de l’aspirant, poussant l’aspirant à se révéler tel qu’il est : immature, égoïste, empli d’illusion et de faux-semblants qu’il est incapable de voir et de modifier sur l’instant.

Christ pousse l’aspirant dans ses derniers retranchements, le mettant en situation d’agir, de comprendre et d’aimer réellement, de Le Servir, débusquant l’hésitation, révélant l’effort à fournir pour se hisser au vrai Service, brisant l’illusion de la facilité. Christ dépouille la personne de ses masques PAR l’Amour et non par l’ordre impérieux qui plait à l’hypocrite, se courbant sans mot dire. Ce n’est pas comme cela que l’aspirant progressera. Non, il est mis devant lui-même : exprimer naturellement le meilleur de lui-même dans toutes les situations qu’une vie simple permet. Plongé dans l’ordinaire et le divin, il se perd et oublie le divin pour agir comme il est : non divin.

La réalité fait mal et la colère est alors la réponse de se savoir démasqué : « c’est de sa faute, à SL, elle souffle le chaud et le froid, elle m’a provoqué et étourdi, moi l’innocent qui cherche Christ. Elle ne peut être ce qu’elle dit être. Elle serait plus pure, plus parfaite, plus déesse. Elle m’épargnerait ces questions, elle me vêtirait d’or et me comblerait de Connaissance divine comme LM, me donnerait la force d’être un dieu. Au lieu de cela, elle est presque trop familière, comme une femme ordinaire et je parle à une femme et non à Christ. »

Pourtant lorsque l’aspirant arrive, il est prévenu : « tu entres dans la maison du Christ : Christ ici, Christ sur le Billat. Conduis-toi en Serviteur humble et aimant. Entre nu dans Sa Maison. Quand tu t’adresses à nous, SL et LM, tu parles aux Maîtres des lieux et toute la Hiérarchie est à l’écoute de ta réponse. »

 

Voilà ce qu’est l’épreuve du Col.

Sommes-nous entendus ?

Au contraire, tous les conseils donnés, les marques de prévenance, le balisage quotidien pour l’aider à y voir clair dans sa relation à l’âme, à Christ, glissent sur l’imperméabilité de sa personne bloquée à l’état de personnalité dominante et non pas d’âme en Service comme il se croit à le penser et s’y complait.

Quel est le message que délivrent Christ et MJésus dans leur insistance à recevoir les aspirants disciples, parfois en lien de longue date avec CDF ?

Le constat est sévère.

Entre les moments d’harmonie et de révélation, l’aspirant lutte avec lui-même, et pour tous venus au Col : ne désarment pas, ne vivent pas ce qu’ils disent être, ne se mettent pas nus devant Dieu, devant Christ. Nous les voyons repartir, LM et moi SL, et savons que tout leur a été donné pour s’élever - nous en sommes d’ailleurs épuisés - mais que l’armure des corps inférieurs (les habitudes, l’orgueil, la suffisance, l’égoïsme), ne serait-ce qu’une trace d’impureté, suffit à retenir l’aspirant dans le contentement inférieur. Illusion ! Illusion ! Illusion !

Le monde est-il  à ce point irréparable ? Pourquoi, Christ, nous demandes-Tu ce don de Toi ?

Nous entrons dans la fin des Temps pour la majorité et Christ rassemble ses guerriers, donne sa chance à ceux qui L’ont sans doute côtoyé il y a 1000 ou 2000 ans.

Il sonne l’Appel et provoque, par l’Enseignement de l’expérience vécue et décrite devant tous.

Aujourd’hui, l’Humanité Nouvelle est appelée à se lever et la leçon du Col est l’exemple pour les Chevaliers du Christ pris dans la lutte pour défendre le Beau, le Bien le Vrai : SANS CONCESSION !

Le vrai chevalier n’a pas besoin de l’épreuve du Col pour Servir le Futur. Il est TOTALEMENT DON D’AMOUR INFINI ET RAYONNE : POUR LE BUT DIVIN : SERVIR CHRIST, LA HIERARCHIE PLANETAIRE, LE PLAN DIVIN LE FUTUR DE LA TERRE.

Il est déjà  à genoux de gratitude !

L’Enseignement de Christ touche le Cœur éveillé : l’Âme.

Chaque mot est Force puissante, Pouvoir, Alignement, Fusion dans le divin, Joie infinie, Rayonnement, Elévation du disciple ET de tous.

Celui qui n’est pas uni à l’âme ne peut comprendre ni Servir.

S’il ne l’a pas compris au Col du Feu, quand comprendra-t-il ?

Prouvez-moi, tous qui êtes venus dans la Maison du Christ, qui avez été adombrés chaque jour, que vous avez aujourd’hui la force de Servir, vous qui avez été comblés de l’Amour Infini du Christ !

J’attends des actes !

SL, 25.04.2014

LM - Témoignage d'un R1

Je vais être clair, la raison et l’intention est une évidence qui repose sur un constat. Depuis plus d’un an il est passé au col une petite foule, tous avec leurs problèmes personnels, et même plus que cela une constellation de problèmes, et c’est là que tout se complique. Où est la véritable motivation de ces personnes ? Elle est à causes multiples et surtout à géométrie variable, parce qu’au final ils ne changent pas, parce qu’ils n’ont pas voulu se débarrasser de leur fardeau, transporté comme un joyau précieux. La bonne étoile le leur a donné, pourquoi ce jour faudrait-il s’en débarrasser ? Le Christ peut-il ne pas être celui que je veux ? Je ne l’imagine certainement pas en dépouilleur, c’est pourtant la finalité de la Rencontre du Col.

La clarté repose donc sur un constat, est venu tout un « tas » d’attentes et d’attitudes au Col, il en est reparti beaucoup de désillusion, mais là où la désillusion doit agir il ne se passe rien, elle fonctionne à l’envers, non pas que la méthode soit mauvaise, mais juste parce que tous de retour dans leur monde personnel se trouvent faire le mauvais choix sans l’appui et l’ordre du Maitre physique. Tous choisissent la voie d’avant, et la rencontre devient elle-même une révélation que le Maître n’est pas.

En fait on vient au Col pour voir si le Maître est bien celui que nous attendions, jamais on vient pour sortir de l’enfer de l’illusion, on espère sans doute un coup de baguette magique, changeant la vie pour le reste du temps. Tous les cas de figures sont venus et repartis, se croyant supérieurs, allant même jusqu’à renier le serment d’alliance pour une remise en place. Oui, beaucoup de passages, mais peu d’effets désirables.

Mais pourquoi cela ? La flemme, la vanité : seules réponses.

Je suis dur, parce que je veux que ce soit clair, je n’ai pas le droit d’imposer à SL des règles qui seraient celles non plus du Christ mais celle de Sanat Kumara Lui-Même. Oui, il y a différence, elle réside dans le guerrier ou le chevalier se donnant en spectacle lors de cérémonies festives. Le Christ prépare tout individu à l’Entrée dans le Royaume du Père, mais peu comprennent que le Père n’est pas le Fils, la tolérance zéro est une soumission. Shamballa ne se conquiert pas avec l’Amour, mais avec une rage hors du commun. Oui Rage, colère, ruse tout ce qui vous rebute, est la Porte de sortie. Pour se défaire du matérialisme il faut une force, une rage, une colère, une ruse, car pour reprendre le mot de Liliane « la perfidie » est dans l’approche affective et amoureuse, non dans la haine.

Je parle de Puissance, de Volonté, ou rage et colère sont les Princes « MOTDIT », mais qui pourtant sont les seuls qui sauvent le guerrier. On ne lutte pas avec des fleurs, les pâquerettes sont trop fragiles pour résister au piétinement de la horde. Car c’est de cela dont il est question, le matérialisme est une horde sauvage sans loi ni frontière, bafouant au nom d’une sainte unité tout même Dieu : le Père. C’est ainsi l’ère du temps, l’âge noir du kali, où chacun espère sans rien entreprendre, juste parce que l’amour est tolérance, mais l’amour doit-il tolérer d’être piétiné ? L’Amour n’a-t-il pas le droit de rébellion ? L’Amour doit-il toujours n’être qu’une acceptation dans l’arène ? Que demande le Christ qui est aussi ce que demande le Père ? Ne disent-ils pas « luttez pour me prouver votre engagement, car au péril de ta vie, si tu meurs pour moi ou mon Nom, tu es sauvé ».

Le Christ est rage, il est rage envers César, fait ton choix Chevalier, pavane ou guerroie, il n’y a pas de repos pour le Chevalier dans la Lutte, si ce n’est par la mort qui est sa seule chance de repos. Pas le temps de se pavaner dans des joutes à la pâquerette, le Père ne jouit pas de divertissements des rois, mais lutte sans cesse contre le pire ennemi qu’il n’ait jamais imaginé : ces enfants jouisseurs d’amour physique et charnel. Ce Père qui doit sacrifier sa progéniture pour quelques Lucides est une atrocité, mais qui se justifie dans le délire constellaire que chacun transporte au nom d’un Dieu vivant. Il n’y a jamais un, mais plusieurs problèmes chez tous ceux qui sont passés ici au Col du Feu. Pas même ceux prétendument éveillés « Kundalinnien » ne sont prêts à comprendre le sens de la Formation et Discipline du Christ. Je me rappelle ce passage de la bible où Christ une fois encore envoie ses disciples prêcher de par le « Monde » (notez que cela se passe toujours en saison des plantations, récoltes, ce qui veut aussi dire que le Christ eneprêchait que lors du repos végétatif ou hiver. Ce qui en dit long sur l’origine du texte : paysannerie et non commercial), à chaque fois que les disciples reviennent, ils ne rapportent pas brebis égarées, mais des impotents, malade mental (prétendu habité du démon, du reste des porcs en Judée en dit long aussi sur le régime alimentaire de prétendus juifs ou arabes). Que dit le Christ, je ne suis pas là pour soigner le monde, parce que la motivation des pauvres, malades et autre déséquilibrés, qu’est-elle ? Le Christ le sait et le dit : la Motivation, la raison est qu’il y a plus de fous que de sincères et la masse fait le nombre et le nombre fait la notoriété, soit disant.

Ce n’est pas le Royaume des pauvres et des malades : Shamballa, mais des bien-portants, de ceux qui ont l’Esprit clair, limpide sans perfidie. Je suis halluciné de voir le comportement de chacun passé ici au Col, j’ai fait l’esclave, et le mot est d’une telle légèreté dans certaines circonstances, oui pour certains ce fut même le torche-pisse, celui qui s’il veut des toilettes propres doit après leur passage essuyer mur, sol et WC pour ne pas s’immerger dans l’horreur, et pour les repas, entre ceux venus se faire nourrir et ceux faisant geste de participer quand j’en suis au trois quart d’avoir fini, je dis le « foutage de gueule » est sans limite. Ce ne sont pas des disciples, et encore moins des aspirants, non de simples vacanciers, des gens qui, faute de moyens, ne se rendent pas à Fatima, Lourdes pour voir la Vierge, mais bien au Col constater que ce dernier ait préservé sa vertu, afin d’accoucher du Fils prodigue. Non le Col, non ni SL ni LM ne sont des macaques à qui l’on peut jeter cacahuètes et autres bananes pour les faire se dresser sur les pattes arrières en faisant courbette au chevalier sans peur et sans reproche qu’ils se prétendent être. Sans doute de là vient l’esclave, les toilettes sans nettoyage. Mais vivons avec notre temps, pas celui qui entre parenthèse, est celui qu’ils refusent aussi. Pourtant moi-même Disciple sur la Voie, ne fais-je pas montre d’humilité en servant en bon esclave les disciples du Seigneur ? Le Berger, n’a-t-il pas pour mission de nettoyer la bergerie des marques affectives des agneaux pour les bons repas ? Bien entendu cela passe aux oubliettes, on voit le serviteur et mieux même le soumis (phrase dite par l’un des passants du sans souci), oui le soumis au Christ, mais surtout le Soumis à l’Ordre du Père : laisse les aveugles te juger, je les juge avec leur mesure.

Souvent dans un silence de mort, je crie ma lassitude à Père, désespéré que sur cette Terre il n’y ait plus de VRAIS disciples : beaucoup sont appelés, bien peu sont élus. Sauf que tout ceci a un coût et même si Dieu pourvoit à nos besoins, bien trop profitent de la mane sans même un merci à qui leur donne gîte et couverts pour qu’ils voient Dieu dans toute sa grandeur humaine.

Je me permets d’être dur, sans concession, chacun prend pour lui ce que j’écris, tel est le constat, je suis Témoin de l’ignoble, consterné que même en Présence du Seigneur en SL, on ne voit que la forme et rien de l’Enseignement dans la forme, le geste. Combien ont été capables de se lever à 5h du matin pour rejoindre le Seigneur ? Tout comme il fut demandé aux disciples sur le mont des oliviers à la veille de la mise à mort par les juifs de Jésus, pas un ne fut capable de résister et tous dormir comme si demain allait être le même que la veille. Je poussais même le vice à faire parler ces disciples alors même que le Maître médite ou reçoit l’Energie du Seigneur, et c’est le même Seigneur qui sortant réclame que la foule se taise, cela ne vient pas du respect du disciple pour le Maître, il est perçu comme un être bien fragile pour aller se reposer, alors que dehors la guerre fait rage. Ce passage du Véda montrant Vishnu partant sous l’ombre d’un arbre en pleine guerre entre Dévas et Asuras, guerre que les Dévas perdent, et où ces derniers font tout pour réveiller le Seigneur dormant paisiblement, allant jusqu’à même par accident lui couper la tête, sans voir que l’acte est celui qui va les sauver, car sur les conseils de Durga alias Shiva en Déesse, les Dévas vont lui greffer une tête de Cheval, Ils avaient oublié que seul un animal identique au démon Asuras pouvait le tuer. Ainsi Vishnu sous la forme du Cheval va tuer le Démon cheval. Parabole qui se retrouve dans la crainte qu’ont les disciples de Jésus lors de la traversée de Tibériade en pleine tempête. Oui pas un n’eut assez de courage pour me dire à moi LM de faire silence, ou de parler moins fort ou mieux de s’expatrier dehors. Non, tous ont chuté aux tests, et c’est moi LM qui prend le disciple ou le potentiel pour l’emmener loin du Seigneur et l’Enseigner. C’est mon rôle, ma mission en tant que Fils de Lucifer d’éprouver la Foi du Disciple. Je teste et pourtant, même ce que le serviteur ou soumis dit, n’a pas vraiment d’impact, on l’écoute en beau parleur, certes même le diable sera lumière pour troubler, mais suis-je le diable ? Sans nul doute moi Fils de Lucifer, la cause et la raison de tout ce qui vous arrive pauvre humanité, le grand tentateur, qui comme dans la bible sera condamné pour avoir accepté l’ordre du Père de tester la foi des enfant envers leur Père, notez l’absence de la Mère, qui sans doute est en chemin pour puiser l’eau du puits.

Dur constat, lassitude ? Non, vous interprétez, vous réduisez ce que j’ai dit à des concepts intellectuels, je Témoigne de l’attitude et de l’attentisme, de l’intention gardée secrète de crainte qu’elle n’apocalypse la rencontre (apocalypse = révélation : donc ici dit comme révèlant la véritable intention). Car c’est bien de cela que je témoigne, l’intention qui pousse un homme ou une femme à faire des centaines, voire des milliers de kilomètres pour voir le Seigneur, ou tout au moins Celle qui est prétendue être… Pure R4 : est-ce vérité ou mensonge, beauté ou conflit ? Ces braves qui dépensent jusqu’aux derniers cents d’€uro pour un billet, et qui repartant sans pouvoir laisser la participation aux frais, se disent : « veni vedi veci » au lieu de « veni vedi liberum » ce qui voudrait attester que l’acte de voir pour croire a porté ses fruits en concluant par : Elle est le Christ fait chair, mais pas comme on l’attend, justement ce que tout ésotériste sait, normalement, mais que : le Jésus n’est pas là……

Il y aurait beaucoup à dire, mais pour l’heure une nouvelle année de lutte reprend, car vous l’avez sans doute oublié, mais Pâques est passé et je n’ai pas vu de croix affichant de corps sacrifiés au Christ Roi, d’ailleurs il n’y avait même pas de croix, car personne ne porte sa croix, mais la fait porter à d’autres….. Wesak ne sera donc pas l’Illumination, et l’Humanité ne verra pas son Sauveur. L’an prochain peut-être….

LM Témoin du R1, 25.04.2014